Savez-vous comment a été amorcé le sauvetage des banques en 2008 par Georges BUSH et Nicolas SARKOZY? Très simple: chacun a reçu un mail lui disant qu'il fallait sauver les banques car les banques sont pour les entreprises aussi importantes que l'agriculture pour la population. Chacun a fait son plan, les Américains prêts pour le 3 octobre, les Français pour le 13. Les Allemands et bien d'autres n'étant pas dans la confidence sont arrivés bien après. Seul bémol, il aurait fallu fermer toutes les places boursières pour faire un bilan et les rouvrir immédiatement. Cela aurait évité l'effet domino sur les petits porteurs. "Tu vois cette mer ? Une bonne banque, c'est comme cela. C'est autant d'eau saine que d'argent propre, elle porte tes projets, des tonnes de rivières et de ruisseaux, de sources l'alimentent, elle te redonne de l'argent comme s'il en pleuvait et tu entends ces vagues sur le sable ? Ce sont tes intérêts qui rentrent et qu'elle défend à chaque coup dur." Patrick GEFFRAULT

ViVRE sans BANQUE aujourd'hui

 
Vivre sans avoir recours aux Banques, c'est possible, que l'on soit riche ou pauvre.
Et sans disposer de comptes à l'étranger, bien entendu. Les plus demandeurs de ce concept sont les moins aisés. Le souci des moins nécessiteux est plus de savoir comment protéger leur argent de l'érosion économique.
Il faut bien le dire, nous vivons dans une société qui ponctionne constamment autant l'individu que les structures qu'il crée. C'est à un tel point que de l'argent qui reste à dormir sur un compte avec une simple carte  bancaire à entretenir en face, fond comme du beurre dans une casserole, ou comme neige au soleil.
Se passer de la banque et des banquiers, c'est simple, nous allons le démontrer avec un exemple simple. Un salarié n'a que comme seule ressource, son maigre salaire, un smic sonnant et trébuchant, versé par une société privée le 5 du mois. Il dépose le chèque les jours qui suivent et retire la totalité de ses moyens mensuels le plus tôt possible. Quels avantages, quels risques?
Il dispose de plein gré de la totalité de ses moyens, il est maître de sa gestion et personne ne spécule avec son maigre salaire, en tout cas pas longtemps. En revanche, il peut perdre son argent, s'il le range à droite et à gauche, en l'oubliant, s'il s'en fait voler, etc.
Le banquier dira: "Vous n'avez pas besoin d'une autorisation de découvert, d'un livret d'épargne, d'une assurance vie, petits accidents de la vie, épargne logement, etc.?"
Honnêtement, un pauvre qu'a-t-il à perdre et de quoi a-t-il besoin? 
C'est là que l'on voit que les banquiers n'ont jamais été du côté des pauvres et ne savent pas ce que c'est.
Un père de famille qui se respecte, par exemple, préfère des revenus réguliers pour donner gîte et couvert à sa famille, plutôt que de faire des affaires de temps en temps. La disette, ce n'est pas pour lui.
Reprenons notre exemple. Que fait celui qui a su se passer de la Banque, quand il lui manque de l'argent à un moment donné? Il sollicite sa famille, ses amis et au besoin signe une reconnaissance de dette. Il n'y a pas de honte à être modeste.
Et nous citerons au passage, ce qui a fait la première fortune du Crédit Agricole. Au départ, le Crédit Agricole était la Banque consacrée des agriculteurs. Les jeunes agriculteurs auraient très bien pu demander directement à leurs parents de les financer. Non, il sollicitaient le Crédit Agricole. Mais l'argent qu'ils empruntaient était simplement celui qu'ils auraient pu demander directement à leurs parents déposants.
Toute la simplicité du système bancaire est basée sur des conventions.

"Parler d'argent est tabou et le tabou rapporte."
Patrick GEFFRAULT 
http://www.bank2050.com