Voici les pivots du système qui permet de garantir à un Etat, qu'il soit indépendant ou engagé dans une Union, de s'affranchir de dettes sans fin:
- une monnaie réévaluée
- un patrimoine certifié
- une sage intervention
- une vraie gouvernance démocratique.
C'est apparemment ce qui est donné comme modèle pour tout, partout.
Mais le jeu des politiques et des acteurs économiques ne se détache pas vraiment des féodalités du passé, tout au plus, on change les costumes et le décor, mais la pièce jouée c'est toujours la même.
Nouveau plan d'aide ou rééchelonnement de dette, c'est toujours le même cinéma, le Pays a droit à une bouée de sauvetage et le citoyen nage la tête sous l'eau.
Le procédé est simple, encore faut-il y penser.
Créer ou renforcer la monnaie, comme l'euro, donc de préférence commune à plusieurs Etats, pour aller de l'avant, on va dire anticiper. Pour être concret, nous allons prendre le Modèle Africain, mais cela s'applique au Continent Russe tout autant. Cette monnaie est à caler en valeur au niveau le plus près du Dollar Américain, l'euro est trop fort, on le constate tous les jours.
Voir la thèse iNNOVONS GROUPE au sujet de la parité égale Euro-Dollar, via GOOGLE.
Poursuivons...
Le Patrimoine du Pays à certifier n'est pas seulement l'investissement récent qui périme rapidement, mais c'est surtout, l'art, l'artisanat local et tous les savoirs faire traditionnels, fonds de commerce compris, ce dans tous les domaines: écoles, médecine traditionnelle, alimentaire, agriculture et production locale, mode vestimentaire et matériaux, etc. Ce qui n'a pas de valeur aux yeux de l'étranger en a une pour le Pays considéré.
D'une manière générale, toute la technologie qui coûte si cher et qui dépend de services, ne vaut pas grand chose par rapport aux traditions.
Ce Patrimoine est à estimer en continu, au réel et à garantir par l'Etat. Les bâtisses traditionnelles et antiques sont à estimer au coût de reconstruction à l'identique. Le foncier brut, cultivé, planté ou bâti fait partie de ce Patrimoine National.
Et n'oubliez pas le sous-sol, voir TUNNEL EXPLORATiON 2050 via GOOGLE.
Une distinction importante que nous n'établissons même pas en Europe, c'est de traiter différemment, Patrimoine outil de production et Patrimoine pur. C'est important, car exiger un impôt sur l'outil de production contribue à son démantèlement. Le Patrimoine détenu comme valeur de capitalisation acquise, finalisée, peut supporter un impôt, sachant que le mot impôt est un terme complètement banni à innovons groupe, nous parlons de Participation Publique.
Voir le sujet Participation Sociale en lieu et place des Cotisations Sociales, Participation Publique, au lieu d'impôt. A lire sur BOURSE2050 via GOOGLE.
A quel moment se distingue-t-on des processus en vigueur?
Au lieu d'endetter l'Etat auprès des BANQUES, FMi compris, l'ETAT va s'endetter auprès du citoyen, ce qui contribue à l'enrichir à terme. Le FMi est à prendre à part, car son offre est à mi-chemin, mais c'est quand même "un peu, un cadeau empoisonné". En effet, il se crée une dépendance.
Emprunts d'ETAT, Nationalisations amiables, Emissions diverses de titres, c'est un mix de tous ces emplois et ressources qu'il faut faire, avec surtout des garanties fixées, établies. La Planche à Billets pour la Planche à Billets, ce n'est pas la solution.
La valeur fiduciaire créée doit avoir une contrepartie locale sonnante et trébuchante.
Elle est détenue soit par l'ETAT, soit par les citoyens, ou au pire par des entités économiques constituées de noms. Eviter absolument les Fonds Anonymes ou Corporatistes. Bref en un mot éviter le capital étranger dans les dettes. On peut bien sûr en accepter dans les investissements qui structurent l'Economie.
Le tort des Economies capitalistes et libérales, c'est de mixer tous les flux et de compter sur la liberté comme régulateur. Ce n'est même pas le pilotage automatique, c'est autant le dire l'absence de volant.
Quand on freine, c'est déjà trop tard, on est dans le mur. Prenons l'exemple de la France, de la Grèce ou de l'Espagne. Si la Dette de ces Pays était due aux citoyens plutôt qu'aux Banques, tous dormiraient tranquilles.
Or à un moment il y a eu faute. Les élus n'auraient jamais dû engager leurs Etats au delà de la capacité de remboursement. Ils ont pris les citoyens pour des "imbéciles" et des "vaches à lait". Payer ces dettes sans fin, c'est le bagne pour des générations.
Ces exemples ne sont pas à suivre.
En résumé l'intervention de l'Etat est nécessaire, mais elle doit être discrète sous peine de compromettre les objectifs visés par la politique. Elle est nécessaire pour tous les marchés en déséquilibre.
La Démocratie, ce n'est pas la féodalité. La démocratie doit inviter les pauvres à sa table, mettre à l'écart les carriéristes en tout cas les mettre sur le terrain pour voir ce qu'ils valent.
C'est un juste milieu qu'il faut définir, car les revanchards ne valent pas mieux aux commandes.
La ligne de la Sagesse existe en tout Etat. En France elle est présente chez les Anciens, Présidents, Assemblée des Sénateurs, Intellectuels, Artistes, Grands Dirigeants aguerris, Militaires rompus...
On retrouve soulevé ici tout le problème des indigents dans le monde et les processus qui conduisent à la fabrication de la misère.
Lors d'un certain G8, il avait été question de traiter les problèmes à la source, nous y sommes à présent.
Les iNDiGENTS du MONDE via GOOGLE.
Patrick GEFFRAULT
LA GRECE
L'EUROPE est une belle organisation, mais imaginez un attelage avec autant de chevaux, c'est tout simplement impossible.
Nous avons fait l'EUROPE Economique avant l'EUROPE des Familles et ce qui nous lie est fragile. Ceux qui ont construit l'EUROPE des Familles peuvent en parler, car aucune aide n'a été faite en ce sens, c'est donc tout au mérite.
On a pensé argent, euro mais pour ce qui est de l'humain, l'EUROPE s'est fait déborder.
Dans certains pays, c'est le débarquement constant, d'autres sont traversés au quotidien, d'autres hébergent et nous composons avec ces handicaps.
Le récent lissage des monnaies les plus puissantes au Monde Dollar et Euro, a des inconvénients, certes, mais il offre l'avantage de permettre à terme l'égalité du coût du travail, qui implique beaucoup de choses.
Pour la GRECE, si on ne veut pas voir le Pays éjecté de l'EUROPE, un "statut spécial de convalescence" est nécessaire.
Tous les Pays de l'UNiON ne peuvent être au même niveau, on voit bien que les Anglais et le Allemands se sentent trop sollicités, qu'un petit Pays ne peut pas rivaliser avec un grand, que la fameuse histoire des dépenses publiques de chacun, de l'agriculture, sont des casse-têtes à n'en plus finir. Un seul mot, l'EUROPE manque de souplesse.
L'EUROPE doit coupler à son moteur une boite de vitesse, c'est tout!
Sinon, la GRECE va couler et se noyer.
Patrick GEFFRAULT
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